Jean-Yves Le Naour

Guerre 1914-1918 - Histoire du XXe siècle

Mort à l’Université

Calmann-Lévy, 20 mars 2024, 206 p.

Toulouse. François Godefroy, professeur d’histoire à l’Université du Mirail, spécialiste de la Première Guerre mondiale, disparaît au cours de son footing quotidien. Ce que tout le monde pensait être une banale histoire d’adultère se transforme en affaire criminelle lorsque le corps du disparu est retrouvé, abattu par un revolver de collection utilisé dans les tranchées.

Le capitaine Tarate oriente très vite ses recherches vers une rivalité professionnelle , les postes de maître de conférence étant rares et leur attribution soumise à des jeux de pouvoirs et d’influences complexes. Mais quand son suspect principal est assassiné dans les mêmes conditions, son enquête commence à piétiner.

Faute de nouveaux éléments, une idée un peu folle germe alors en lui : et s’il parvenait à découvrir le coupable en se penchant sur les travaux des différents protagonistes, et sur les querelles idéologiques qui les opposent?

Un polar hitchcockien à l’intrigue machiavélique !

« Un roman, un vrai, un bon. » Nicolas Carreau, Europe 1, 19 mars 2024.

Hiver 54 : l’abbé Pierre. L’insurrection de la bonté.

Dimanche 28 janvier, 23h20, sur France 5, La case du siècle : Hiver 54, l’abbé Pierre.

Disponible en replay jusqu’au 5/08/2024.

Jean-Yves Le Naour ; Cédric Condon. Produit par Patrice Gellé, Bleu Kobalt ; INA ; France Télévisions ; CNC, 2023, 60 mn.

Hiver 1954, une vague de froid s’abat sur la France. Le thermomètre descend en dessous des moins 20 °C. Le pays est frappé par une crise du logement sans précédent. Les autorités ferment les yeux. Pas pour longtemps. Un prêtre, résistant, ancien député, l’abbé Pierre, va les contraindre à agir. C’est la naissance d’un extraordinaire mouvement de solidarité – « L’Insurrection de la Bonté ». L’appel de l’abbé Pierre du 1er février 1954 sur les ondes de Radio Luxembourg provoque une vague d’émotion et un électrochoc sur le mal-logement et la misère sociale en France. Le film raconte de l’intérieur les combats d’un curé pas comme les autres, rebelle, indigné, en colère, devenu un héros national. Une plongée inédite dans la genèse d’un destin qui a marqué l’histoire politique, sociale et humanitaire du XXe siècle.

Le Baron et l’Empereur – Japon, la voie de la guerre

Jean-Yves Le Naour / Cédric Condon. Kilaohm Productions ; France Télévisions , 2023, 54 mn.
Né en 1861, le baron Makino Nobuaki fut un homme politique et fonctionnaire de la cour impériale. Ses mémoires ont décrit l'évolution de la société japonaise, passée d'un système féodal à une puissance industrielle et à un État moderne. Dans les années 1930, le baron Makino, devenu le conseiller en chef de l'empereur Hirohito, influence la position du monarque dans la société et l'élaboration de la politique japonaise. À ce titre, il essaye d'empêcher la militarisation et l'entrée en guerre du Japon, mais en vain. Son parcours éclaire les différentes étapes que le pays traverse durant cette période peu connue qui l'a entraîné dans le conflit et ses conséquences.

120 ans de prix Goncourt : une histoire littéraire française

Jean-Yves Le naour et Catherine Valenti. Omnibus, 2023

 

En 1892, Edmond de Goncourt nomme pour exécuteur testamentaire son ami Alphonse Daudet, « à la charge pour lui de constituer, dans l’année de mon décès, à perpétuité, une société littéraire dont la fondation a été, tout le temps de notre vie d’hommes de lettres, la pensée de mon frère et la mienne, et qui a pour objet la création d’un prix annuel de 5 000 francs destiné à un ouvrage littéraire, et d’une rente annuelle de 6 000 francs au profit de chacun des membres de la société ».
Ce n’est pourtant que onze ans plus tard, le 19 janvier 1903, que naît cette « contre-Académie française » – constituée pour mettre en valeur le roman, genre méprisé par les Immortels du quai Conti – dont le prix est rapidement devenu le plus prestigieux et le plus convoité des prix littéraires français.

Cet ouvrage encyclopédique, composé de 120 notices, érudit mais souvent drôle dans la forme comme dans le fond, s’intéresse aux grandes controverses qui ont agité le paysage littéraire français comme aux polémiques, aux conflits et aux psychodrames qui secouent régulièrement l’Académie Goncourt. Chaque roman primé se découvre dans son contexte littéraire, politique, social et culturel. C’est aussi toute l’histoire de France qui défile, la littérature de notre pays étant le reflet de ses combats et de ses épreuves. De la Grande Guerre à la décolonisation en passant par la Shoah, Vichy, et les questions de mœurs, l’exil, l’identité, le deuil, la sexualité…


« C’est fascinant, savoureux, bien informé et bien raconté » (Le Figaro Littéraire, 31 août 2023. Thierry Clermont)

« Une somme captivante » (Monde des Livres, 25 octobre 2023. Denis Cosnard)

« On consultera avec profit l’éphéméride d’un genre nouveau composé par Jean-Yves Le Naour et Catherine Valenti » (Journal du dimanche, 17 septembre 2023. Eric Naulleau)

« Pour raconter cette histoire à nulle autre pareille, année par année, lauréat par lauréat, en la contextualisant, il ne fallait pas moins de deux universitaires chevronnés. » (Livres Hebdo, 25 octobre 2023, J.-C. Perrier)

« Une anthologie passionnante » (L’Indépendant, 4 octobre 2023.)

« C’est une chevauchée de longue haleine, une chronique au style alerte, un ouvrage encyclopédique de référence. » (Lire, novembre 2023, O.C.)

« C’est LE livre indispensable sur l’histoire du prix » (L’Obs, 19 octobre 2023. Didier Jacob)

« Un remarquable ouvrage bourré d’anecdotes » (Ouest-France, 7 novembre 2023. Michel Troadec)

« Plongez dans cette incroyable somme d’histoire, d’anecdotes et de polémiques… C’est impressionnant » (Le Soir, 4 novembre, Jean-Claude Vantroyen)

« Une histoire tourmentée » (La Dépêche du Midi, 26 octobre)

« Un ouvrage passionnant » (Le Dauphiné Libéré, 4 novembre, Guy Abonnec)

« Jean-Yves Le Naour et Catherine Valenti sont deux historiens qui, contrairement à la plupart des universitaires, écrivent remarquablement bien et avec une verve réjouissante… Voici une bibliothèque rassemblée en un seul volume. De quoi frimer dans dans les dîners en ville et surtout de quoi rassasier sa curiosité. » (Marianne, 5 novembre, J-P Brighelli)

« Vous saurez tout sur le Goncourt » (L’Opinion, 7 novembre, Bernard Quiriny)

« Catherine Valenti et Jean-Yves Le Naour décryptent les enjeux de la récompense littéraire la plus prestigieuse. » (La Provence, 7 novembre, Frédéric Guilledoux)

« Impressionnant d’érudition » ( La Montagne, 6 novembre, Muriel Mingau)

Les compagnons de la libération : Vassieux-en-Vercors

Claude Plumail / Fabien Blanchot / Jean-Yves Le Naour, Bamboo (Grand Angle), 2023, 56 p.

Ce n’est pas seulement un des maquis les plus anciens, gonflé par la loi sur le STO qui fait fuir des centaines de jeunes dans la montagne. Ce n’est pas seulement un des principaux maquis, tant par la zone contrôlée, le plateau du Vercors, que par les 4 000 hommes rassemblés et prêts à combattre. C’est aussi un lieu de sacrifice. Un haut lieu de la Résistance et le terrain d’une répression impitoyable de la part de l’occupant. Le Vercors, c’est l’héroïsme et le sacrifice, la fierté du soulèvement contre l’occupant nazi, mais aussi la tragédie d’une répression sanglante. Le maquis qui a laissé la plus grande empreinte dans notre mémoire.

Gisèle Halimi l’insoumise : avocate pour changer le monde

Marko / Jean-Yves Le Naour, Dunod, mai 2023, 128 p.

Voici l’histoire d’une femme qui a dit non. Au patriarcat, à la colonisation, à l’inégalité.
Militante, femme politique, c’est en tant qu’avocate que Gisèle Halimi a mené ses plus grandes batailles. En 1961, elle dénonce l’emploi de la torture en Algérie lors du procès de Djamila Boupacha. En 1972, elle pose la question de la liberté à disposer de son corps ; en 1978, elle fait le procès du viol à Aix-en-Provence ; et elle parvient en 2000 à faire triompher la loi sur la parité au terme d’un long combat.
Pour transformer ses luttes en victoires, Gisèle Halimi est devenue stratège. Elle a fait des tribunaux des tribunes, s’est adressée à l’opinion au-dessus de la tête des juges afin d’infléchir la loi.
L’histoire de Gisèle Halimi est celle d’une rebelle, d’une enfant qui n’a peut-être jamais guéri de ses humiliations et qui s’est dressée toute sa vie contre les inégalités. Désormais, son histoire est aussi la nôtre.

Le réseau Comète

Marko / Holgado / Jean-Yves Le Naour, Bamboo (Grand Angle), Mai 2023, 56 p.

Des centaines de résistants de « l’armée des ombres », discrets, silencieux, un « ordre de la nuit » fait de petites mains, qui hébergent, qui convoient, qui ravitaillent et sans lesquels rien n’aurait été possible.
Des centaines de résistants de « l’armée des ombres », discrets, silencieux, organisent le plus grand réseau d’évasion de la Seconde Guerre mondiale. Son but : conduire des aviateurs de Belgique jusqu’au Pays-Basque, en évitant les patrouilles allemandes, les gendarmes de Vichy et les garde-frontières franquistes.
Voici l’histoire d’une montagne indomptable, d’une comète qui traversait la France en déchirant la nuit de l’occupation, l’histoire d’hommes et de femmes rebelles dont la liberté guidait les pas, un «ordre de la nuit» sans lequel rien n’aurait été possible.
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